Question de sports avec Jérôme Landry, Mikaël Lalancette et Pierre Vézina
Avec
Mario Langlois
Dans ce nouveau classique du vendredi, place au grand quiz des Amateurs de Sports. Cette semaine, du domaine sportif de la Ville de Québec s’affrontent pour l’occasion: Jérôme Landry, co-animateur de l'émission Trudeau-Landry au FM93 à Québec. Ce dernier se considère comme le plus grand fan des Bruins et des Patriots. Pierre Vézina, co-animateur de l'émission Que Québec se lève au FM93 à Québec est également de la partie. Maniaque de statistiques et de faits historiques, il décrit à l’occasion les duels des Alouettes de Montréal au Réseau Cogeco. Enfin, l’auteur et journaliste sportif au journal Le Soleil, Mikaël Lalancette, complète le trio. Ce dernier a lancé un nouveau livre la semaine dernière : Jean-Claude Tremblay, le magicien de la ligne bleue. Humour, compétition et anecdotes savoureuses, entrez dans le quiz Questions de Sports animé par Mario Langlois, accompagné du juge en chef, Kevin Dupont.
José Théodore souligne la performance rassurante des vétérans, qui ont montré l’exemple dès les premières rencontres — une excellente nouvelle pour l’équipe. Il raconte aussi son expérience lors des matchs d’ouvertures à domicile. Lorsqu’il jouait, il souhaitait absolument bien débuter la rencontre, afin de ne pas refroidir les partisans. Il salue également le sang-froid du jeune joueur, Ivan Demidov : « Il m’a impressionné par son calme. » Cole Caufield se distingue lui aussi avec un bon départ, et l’ancien gardien note l’enthousiasme des anciens joueurs avec qui il échange : tous sont emballés par le futur prometteur du Tricolore et son jeune noyau dynamique. La chimie dans le vestiaire? Elle semble déjà bien installée — un facteur clé pour espérer du succès cette saison.
Patrice Brisebois revient sur le grand honneur d’avoir été nommé président de l’Association des anciens Canadiens. Fier de représenter ceux qui ont bâti la légende du Tricolore, il affirme : « J’ai toujours tout donné pour les Canadiens. »
Il partage une anecdote touchante de son retour à Montréal, un moment marquant qu’il raconte avec humour et émotion.
Brisebois revient aussi sur la soirée d’hommage à Ken Dryden, qu’il décrit comme « simple, mais qui voulait tout dire », fidèle à l’homme et à sa grandeur. Il insiste sur l’importance des légendes qui ont façonné l’histoire du club : « Si les Canadiens sont grands, c’est parce que nous avons eu des grandes personnes. » Il évoque aussi une admiration pour l’héritage de Ken Dryden, y compris l’iconique casque qui a marqué des générations.
Il parle aussi de l’ovation mémorable réservée à Martin St-Louis, qu’il résume d’un simple « Wow », et confie avoir été profondément ému de retrouver ceux qu’il considère toujours comme ses idoles.
L’ancien combattant de l’UFC Olivier Aubin-Mercier nous rend visite pour parler du très attendu film The Smashing Machine, mettant en vedette Dwayne Johnson dans le rôle du légendaire combattant Mark Kerr.
Grand amateur de cinéma et expert en arts martiaux mixtes, Aubin-Mercier salue la performance de The Rock, qu’il qualifie d’excellente. Il comprend parfaitement l’ovation monstre reçue par Johnson lors d’un festival de films : « C’est mérité. »
Mais ce qui l’a le plus frappé? La qualité des scènes d’action : « Ce sont les meilleures scènes de combats que j’ai vues dans un film de MMA… ça a vraiment l’air réaliste! »
L’entrevue prend aussi une tournure plus personnelle alors qu’il parle de sa nouvelle vie de retraité, désormais consacrée à ses deux jeunes filles et à une routine bien différente de celle de l’octogone.
À la veille du match d’ouverture locale face au Kraken de Seattle, Martin St-Louis nous ouvre la porte de son vestiaire… et de sa philosophie. Dans cet entretien profondément humain, l’entraîneur-chef du Canadien revient sur l’annonce du nouveau contrat de Lane Hutson – un moment qu’il a personnellement partagé avec son groupe.
St-Louis a choisi de l’annoncer directement à l’équipe, sur la glace, pendant l’entrainement. « Les gars étaient contents, c’est un groupe qui s’aime, qui n’est pas égoïste. » Pour lui, le succès collectif passe avant tout par des relations solides, bâties sur la confiance, le respect et l’honnêteté. « Je les traite comme mes enfants. J’ai un lien avec tout le monde, une relation différente avec chaque personne. »
Dans un sport aussi exigeant, Martin rappelle que le mental doit dominer l’émotion :
« Il faut que ton mental soit plus fort que tes émotions, surtout dans les moments importants. »
Il n’hésite pas à challenger son groupe pour les pousser à 100%, tout en reconnaissant que le droit à l’erreur est essentiel :
« Je me cache pas. Donne-moi ta vérité, et on arrivera à LA vérité. »
Selon lui, la force du Canadien, c’est son jeu collectif. Une dynamique qu’il chérit et protège. Ce qui l’inspire comme coach?
« Voir mes joueurs travailler aussi fort, même si le succès n’est pas garanti… c’est ça qui m’inspire. Mon équipe m’a énormément inspiré l’an passé. »
Martin McGuire revient avec nous sur l’ambiance qui régnait lors de la reprise de l’entraînement du Canadien au Centre Bell. Si la préparation en vue du premier match à domicile allait bon train, l’attention des médias s’est rapidement tournée vers une nouvelle de taille : la signature du jeune défenseur Lane Hutson. À seulement 22 ans, Hutson décroche un contrat de 8,85 M$ par saison, devenant ainsi le deuxième joueur le mieux payé de l’équipe derrière Noah Dobson (9,5 M$). Martin fait le point sur l’impact de ce contrat, la hiérarchie salariale actuelle chez le CH (Laine, Caufield, Suzuki, Slafkovsky, Gallagher et Anderson), et ce que cela signifie pour l’avenir de l’organisation, notamment avec la fin prochaine du contrat de Patrik Laine et ceux de Gallagher et Anderson.
Tony Marinaro revient sur la victoire du Canadien samedi soir à Chicago — un gain de 3-2 qui, selon lui, reflète bien l’identité du groupe : une équipe soudée, unie,
« Martin St-Louis cherche la perfection. Et ça paraît. »
Tony enchaîne avec son analyse sur la signature du jeune Lane Hutson, un contrat qu’il anticipait depuis un bon moment, mais dont il se dit très satisfait, autant sur le plan sportif que financier. Il prend soin d’expliquer la structure salariale de l'entente, notamment en ce qui concerne les bonis de signature, qui représentent une portion significative du montant total.
Mais ce n’est pas tout : Marinaro lève aussi le voile sur les dessous de la négociation, soulignant l’impact médiatique autour du dossier :
« Il y a des personnes qui ont parlé aux Canadiens… et il y a des personnes qui ont parlé au camp Hutson. »Et pendant que tout le monde savoure la victoire et célèbre la prolongation de contrat de Hutson, les partisans ont déjà un œil sur l’avenir :
« Tout le monde à Montréal veut voir Demidov sur une ligne avec Zachary Bolduc… mais qui sera au centre? lance Mario. »
Mario Langlois reçoit l’ancien joueur de la LNH Maxime Talbot, qui partage avec authenticité ses réflexions sur le hockey d’aujourd’hui et sur son propre parcours. Il débute en évoquant l’excellente atmosphère qui règne actuellement dans le vestiaire du Canadien, un élément qu’il juge fondamental pour bâtir une culture gagnante. À ses yeux, cette équipe est plus près de la Coupe Stanley qu’on pourrait le croire, une situation qui lui rappelle les Penguins de Pittsburgh de la saison 2006-2007, alors en pleine ascension.
Talbot insiste sur l’importance d’un noyau de leadership solide dans une organisation. Il revient d’ailleurs sur son propre développement, marqué par son passage dans les rangs juniors sous la direction de Benoît Groulx, un entraîneur exigeant qui l’a aidé à devenir un joueur plus complet et plus responsable.
Il confie également avoir cessé complètement la consommation d’alcool depuis quelques mois, une décision qui, selon lui, a eu un impact direct et positif sur sa santé physique, son énergie et sa clarté d’esprit. Il partage au passage quelques souvenirs de vestiaire, parfois empreints d’un esprit « bon vivant », mais toujours révélateurs de la camaraderie propre aux équipes soudées.
L’entretien aborde aussi la réalité des joueurs qui changent d’organisation, et les défis d’adaptation que cela représente. Talbot revient sur ses années dans la KHL, où lui et sa conjointe ont été, dit-il, très bien accueillis, logés et nourris. Il garde un excellent souvenir de cette ligue, qu’il décrit comme très compétitive et bien structurée.
Sur un ton plus personnel, il évoque le privilège de jouer dans la LNH, les sacrifices que cela exige, et l'importance d'« avoir tous ses outils autour de sa ceinture » pour affronter les aléas d’une carrière professionnelle. Il se permet même un moment d’émotion en entonnant quelques-unes de ses chansons préférées, dont L’Escalier de Paul Piché, qui résonne pour lui comme une métaphore d’une étape marquante de sa vie.
L’épisode se conclut sur une anecdote marquante liée à Mario Lemieux, qui avait personnellement écrit à chacun des joueurs de l’équipe à la veille de ce que Talbot qualifie du plus grand match de sa vie. Ce geste, selon lui, témoigne du leadership exceptionnel de Lemieux. Enfin, interrogé sur l’avenir de Sidney Crosby, Talbot sourit à l’idée que ses valises soient peut-être prêtes, mais rappelle que le modèle de Crosby est justement Lemieux, qui est resté à Pittsburgh toute sa carrière. Comme il le dit si bien : « La décision finale revient à Crosby ».