Au panthéon des personnages maudits de l'histoire, peu de ces «monstres humains» ont suscité autant de fascination que Erzsébet Bathory. On raconte qu'au début du XVIIe siècle, la Bathory aurait assassiné plus de 600 de ses domestiques, et ce, dans d'horribles tortures. La rumeur soutient que la comtesse, obsédée par sa beauté ― et terrifiée à l'idée de vieillir ― aurait tué de jeunes femmes vierges pour se baigner dans leur sang. Elle était apparemment convaincue que l'hémoglobine de ses victimes agissait comme une fontaine de jouvence. Certains accusent également la comtesse de s'être adonnée au vampirisme et la sorcellerie, s'entourant de complices aussi débauchés que cruels. Comme dans le cas de ses alter ego, Gilles de Rais ou Vlad Dracula, la vie de la comtesse Bathory est devenue une légende où la frontière entre la réalité historique et les fantasmes littéraires est particulièrement nébuleuse.
En 1995, la petite communauté de La Ronge, en Saskatchewan (Canada), a été le théâtre d'un crime monstrueux. Un enfant a été assassiné et mutilé de manière rituelle. L'assassin, Sandy Charles, un adolescent du village, a vite été appréhendé. Interrogé par les autorités de la GRC, il a vite admis sa responsabilité. Mais les enquêteurs n'étaient pas au bout de leurs surprises. Selon Sandy Charles, son crime s'inscrivait dans un processus magico-religieux inspiré d'un film d'horreur populaire. Sandy Charles rêvait de devenir le plus puissant des sorciers : un Warlock.
À en croire la littérature, les lieux de «grandes souffrances» seraient des terreaux fertiles aux apparitions spectrales et autres hantises. On parle ici d'hôpitaux, d'asiles psychiatriques et, bien sûr, de pénitenciers. Certains de ces lieux sont devenus des rendez-vous incontournables pour les «chasseurs de fantômes», qu'on pense a l'ancien asile de Ste-Clotilde-de-Horton, au Québec, ou à l'hôpital psychiatrique de Pennhurst, en Pennsylvanie (États-Unis). Certains de ces explorateurs de l'invisible en seraient revenus avec des photographies, des films et des enregistrements audio étranges et inexplicables. Ces lieux sont-ils réellement des «trappes à fantômes» ? Et que valent les recherches menées par les chasseurs de fantômes ? Ce qu'ils présentent comme des preuves de manifestations de l'au-delà en sont-elles réellement ?