En 1986, la famille Snedeker emménage dans un nouvel appartement à Southington, au Connecticut. La maison est un ancien salon funéraire converti en unités de location. Les Snedeker ne tardent pas à faire connaissance avec les invisibles locataires. Ces manifestations vont crescendo et se transforment bientôt en agressions physiques. Les témoins doivent se rendre à l’évidence : leur appartement n’est pas seulement hanté par des revenants, mais il est devenu l’antre de démons malfaisants. Leur dernier secours réside dans la foi… et dans l’aide que pourra leur apporter Ed et Lorraine Warren, des chasseurs de démons de la Nouvelle-Angleterre.
À en croire la littérature, les lieux de «grandes souffrances» seraient des terreaux fertiles aux apparitions spectrales et autres hantises. On parle ici d'hôpitaux, d'asiles psychiatriques et, bien sûr, de pénitenciers. Certains de ces lieux sont devenus des rendez-vous incontournables pour les «chasseurs de fantômes», qu'on pense a l'ancien asile de Ste-Clotilde-de-Horton, au Québec, ou à l'hôpital psychiatrique de Pennhurst, en Pennsylvanie (États-Unis). Certains de ces explorateurs de l'invisible en seraient revenus avec des photographies, des films et des enregistrements audio étranges et inexplicables. Ces lieux sont-ils réellement des «trappes à fantômes» ? Et que valent les recherches menées par les chasseurs de fantômes ? Ce qu'ils présentent comme des preuves de manifestations de l'au-delà en sont-elles réellement ?
Depuis les années 1980, une nouvelle croyance anime la complosphère : les chemtrails. À en croire les théoriciens du complot, certaines traînées observables derrière les avions de ligne ne seraient pas des traînées de condensation (des «contrails» pour utiliser le terme consacré), mais des traînées chimiques (des «chemtrail», une expression composite à partir des mots anglais «chemical» et «trails»). Ces traînés chimiques témoigneraient d'un vaste programme d'épandage clandestin à l'échelle internationale. Ces sinistres opérations viseraient des objectifs nébuleux, comme nuire volontairement à la santé humaine ou prendre le contrôle des esprits pour transformer les populations en zombies. Ce programme serait financé par des groupes occultes, de «big pharma» aux complexes militaro-industriels, en passant par les Illuminati, une société secrète associée au Nouvel Ordre Mondial. Les arguments proposés par les complotistes ― pour alimenter ces croyances ― résistent-ils à un examen rigoureux, journalistique et scientifique ?