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Manziel sous le protocole des commotions/Faut-il signer Evan Bush vite?/Raonic gagne son match.
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Le quart des Alouettes de Montréal, Johnny Manziel, était de nouveau absent de la séance d'entraînement, mercredi matin.
Après avoir été plaqué sévèrement lors du match de samedi dernier contre le Rouge et Noir à Ottawa, le quart américain a semblé perdre connaissance pendant quelques secondes après coup.
Plusieurs observateurs ont alors cru que l'ancien récipiendaire du Trophée Heisman avait subi une commotion cérébrale.
Mardi, quand le quart a raté le premier entraînement de la semaine de l'équipe, l'entraîneur-chef des Als, Mike Sherman, a plutôt indiqué que Manziel avait dû s'absenter en raison d'un rendez-vous pour recevoir une «transfusion sanguine en raison d'une condition médicale connue».
Les Alouettes réagissent
Mercredi, Manziel était de nouveau absent de l'entraînement.
La direction a émis cette déclaration pour expliquer l'absence de son quart.
«Mardi matin, Johnny Manziel a mentionné à notre personnel médical qu'il ressentait des symptômes normalement associés aux effets secondaires de la prise de médicaments qui lui sont prescrits pour une condition pré-existante. Il a donc dû s'absenter de l'entraînement afin d'effectuer des tests sanguins. Compte tenu du contact qu'il a subi samedi et des effets secondaires potentiels de ses médicaments, l'équipe médicale des Alouettes a placé Manziel sous le protocole des commotions cérébrales de la LCF de façon préventive. La condition de Manziel sera attentivement analysée au cours des prochains jours.»
Bipolaire
La version officielle de l’équipe est que Manziel souffre présentement de certains symptômes tels que des mots de tête. Mais le club ne se dit pas certain si ces symptômes sont dus au coup qu’il a reçu, ou si ce sont des effets secondaires des médicaments qu’il prend régulièrement pour ses problèmes de bipolarité.
C’est la raison pour laquelle il a passé une batterie de tests mardi matin. Les conclusions des tests ne sont pas encore claires et c’est pourquoi le club l’a placée sous le protocole des commotions par mesure préventive.
Manziel sera réévalué jeudi matin, jour du dernier entrainement du club avant le départ pour Edmonton.
«J’étais un peu frustré du fait que nous avions attendu à mardi pour lui faire passer ces tests, a lancé l’entraineur Mike Sherman, nous aurions pu faire tout cela lundi. Ceci dit, j’étais là quand il est sorti du terrain. Les médecins m’ont dit qu’il ne pouvait pas tout de suite revenir au jeu. Il me semblait quand même cohérent.»
La faute aux médecins?
Lorsque questionné à savoir si les médecins étaient fautifs de l’avoir renvoyé dans la mêlée après ce coup, Sherman a répondu fermement.
«Absolument pas, le protocole a été suivi à la lettre. Le même protocole qu’a suivi aussi Tyrell Sutton. Si je pensais pour une seconde qu’il ne pouvait pas poursuivre, je ne l’aurais jamais placé dans une situation dangereuse.»
Pour s’assurer d’avoir le pouls sur l’état de santé de son quart, Sherman a fait la route Ottawa-Montréal après le match avec son poulain.
«Nous avons parlé de tout et de rien. Il était très cohérent. Nous nous sommes même arrêtés au McDonald pour manger. Tout allait bien. C’est dans les jours suivants qu’il a commencé à avoir des mots de tête et à se sentir comme s’il était malade. Il ne se sent tout simplement pas très bien nous dit-il.»
Présence incertaine samedi
Sherman a indiqué que si Manziel n’était pas en mesure de s’entrainer jeudi, il ne se sentirait pas à l’aise de le lancer dans la mêlée samedi, et ce même s’il obtenait le feu vert vendredi.
Il semble donc que ce sera Antonio Pipkin qui sera le partant des Alouettes samedi à Edmonton. Ce dernier était chez lui pas plus tard qu’il y a quelques semaines. Les Alouettes l’avaient libéré, faute de place dans l’effectif, au camp d’entrainement.
«Je connais presque 90% des joueurs qui sont ici, a expliqué le jeune homme de l’Indiana. Ce n’est pas comme s’ils ne me connaissaient pas. Nous avons déjà fait des répétitions ensemble. Je vais y aller en tentant d’avoir le plus de plaisir possible.»
Sherman a qualifié de «très bonne» la pratique de son nouveau quart, indiquant que la situation n’était pas idéale, mais qu’il n’avait d’autre choix que de gérer la situation telle qu’elle se présentait à lui.