Les 3500 paramédics affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS – CSN) ont déclenché une grève légale à 6 heures ce matin.
Sans nouveau contrat de travail depuis le 31 mars 2020, les syndiqués réclament un redressement salarial et l'élimination des horaires dits de faction où ils doivent être disponibles 24 heures sur 24, 7 jours consécutifs.
Le Syndicat des paramédics Laurentides-Lanaudière, qui couvre les Basses-Laurentides, fait partie notamment du mouvement de débrayage.
Son président, Patrice Girard, nous parle des enjeux locaux...
Les principaux points sont les fins de quart de travail et les périodes de repas. Évidemment, au niveau salarial, on désire avoir un peu l’équité entre les services d’urgence qui nous entourent. Les dernières offres sur la table étaient de 6 % sur trois (3) ans. On aimerait avoir autour de 16 % d’augmentation, ce qui nous donnerait environ 5$ de l’heure de plus, pour rattraper non pas pour bonifier et ainsi attirer de la nouvelle main-d’œuvre – c’est un des gros enjeux présentement dans le secteur.
Le Tribunal administratif du travail (TAT) permettra aux grévistes de s'absenter quelques heures durant leur quart de travail.
Ainsi, une partie du personnel-cadre sera tenu de contribuer au maintien des services essentiels en prenant la route, au moins 4 h par semaine.
Les salariés, dont l'actuelle convention collective est échue depuis le 31 mars 2020, avaient déjà adopté des moyens de pression, l'été dernier.
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